Un article de Psychozen analyse la question du célibat comme source d'égoisme... reproche que l'on nous fait bien souvent, à nous, les célib.!
Il est vrai que pour ma part, j'ai déjà entendu que je ne supportais personne, que je ne pensais qu'à moi, et donc... que j'étais égoiste.
De mon côté, mon expèrience de vie et mes expèriences de couple prouvent bien le contraire. S'il y a bien quelqu'un qui a le sens du partage et du don de soi, c'est bien moi... et c'est peut-être même d'ailleurs ce qui explique mes nombreux échecs, et mon célibat.
La conclusion de l'article, qui définit le célibat comme un choix pour se protéger, me correspond en ce sens. Même s'il ne s'agit pas uniquement de se protéger. Mais dois-je avoir honte de prendre des bons moments, de me sentir sereine et libre, d'apprécier cette possibilité que j'ai, de CHOISIR celui à qui je consacrerai du temps, de l'énergie, et de l'affectif ? Personnellement je n'en ai pas honte, et je ne culpabilise pas.
Je veux le meilleur pour moi.
Je ne suis pas malheureuse.
J'aspire à plus de bonheur... (complexe question du bonheur, d'ailleurs...)
Et je partage volontiers lorsque je tombe sur quelqu'un qui, j'estime, à quelque chose à m'apporter aussi.
Seule non par dépit ou déprime, mais par choix. Choix de vie, Choix du meilleur. Ambition et non égoisme. Idéalisme, peut-être aussi. Mais qui a dit qu'il était interdit d'être idéaliste?
Pathologie? Que néni.
Je pense être , en ce sens, comme de nombreuses femmes de mon âge célibataires (même si nombreuses sont celles qui subissent leur célibat et souhaitent à tout prix y mettre un terme). J'apprécie de pouvoir faire ce que je veux quand je veux et avec qui je veux, tant que je n'ai pas trouvé LA personne avec qui je pourrai partager harmonieusement mes activités, mes idées, mes envies. J'attends juste le petit coup de pouce du destin... enfin "attendre" n'est pas le terme approprié. Je laisse les choses venir, et je vis ce que j'ai à vivre dans ce que je pense être une pèriode transitoire.
Je résiste aux nombreux reproches (souvent déguisés), aux remarques sur mon statut, aux inquiétudes exprimées par mes proches.
Ca les concerne EUX, pas moi.
Je ne prends pas l'autre pour "une bouée de sauvetage" comme le dit Louis dans l'article sur le sujet paru sur Psychologies.com... ça non!
Je m'occupe de mes affaires, en attendant d'avoir l'envie de m'occuper aussi des affaires d'un potentiel amoureux qui saura faire sa place dans mon univers.
L'envie de partager et de donner ne m'est pas étrangère. Mais à quoi bon donner absolument, à des personnes qui pourraient me décevoir ou me frustrer ?
Je reste disponible pour mieux, beaucoup mieux...
Et Si cela paraît égoiste, je l'assume.