Un mois que tu es parti

Et je ne dors toujours pas

Insomnie, tu me tiens

Je vois ma vie défiler

Et je pense à toi, que j'ai tant aimé

 

Est ce que tu m'as aimée ?

Pourquoi m'as tu menti ?

Pourquoi est ce que tu me manques tant

Alors qu'il n'y avait plus de confiance ni d'entente ?

 

Un mois que tu es parti

Parce que je t'ai rejeté

Tu t'es mis à pleurer

Et moi aussi.

Cette dernière étreinte a été terrible.

Nos derniers échanges, si froids, si distants, terribles aussi.

 

 

Ce moment était douloureux

Je le revis, 

Le coeur toujours aussi déchiré

Au cours de ces longues nuits 

 

Tu faisais partie de moi 

Tu étais toute ma vie.

Je ne concevais pas, je ne conçois toujours pas, une vie sans toi.

 

J'ai mal. Mal de toi.

Mal de nous.

De tout ce qu'on a loupé.

De tout ce qu'on n'a pas fait, de tout ce qu'on n'a pas dit.

Deux êtres écorchés qui s'étaient pourtant bien trouvés.

J'ai mal de tes mensonges, de ta brutalité

De mon impuissance aussi.

 

Insomnie...

Je revois ton visage ,

Je revis nos voyages,

Nos disputes aussi.

Si je dors, je te retrouve.

Soit dans tes heures les plus sombres.

Soit dans nos meilleurs moments de partage et d'amour.

Nous étions heureux dans ces moments là. 

Nous étions amoureux, ce n'est pas possible autrement.

Dis, est ce que tu m'aimais vraiment ?

 

Insomnie.

Se réveiller en sueur, en larmes, ou les deux.

Se dire que c'est ainsi, que même si tu m'envoies encore quelques signes, je dois rester distante.

Feindre l'indifférence alors que j'ai si mal et que tu hantes mes nuits autant que mes jours,

Alors qu'un mois après je ne t'ai toujours pas sorti de mon esprit, de mon cœur

Feindre l'indifférence parce que c'est une question de survie, simplement.

En attendant que les mois passent et que l'amour trépasse. 

 

Insomnie. 

Un mois.

Tu es toujours là.

Et j'ai toujours mal.

Je crie ma douleur dans les draps.

Mon cœur pleure comme jamais il n'a pleuré, encore et encore. 

J'ai l'impression qu'il pleure à jamais.

Je suis seule avec ça.

 

Seule.

 

Personne ne réalise. Pas même toi. A quel point c'est dur de mettre ce point final, de tourner la page, de tirer un trait.

Personne ne sait. Comme j'ai mal. Comme le chagrin me saisit, trahie, déçue, brisée...

et complètement découragée aussi.

 

Insomnie..

Tu es devenue ma meilleure, ma seule amie.