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Une vie de Bridget
1 juillet 2019

10 bonnes raisons...

J'avais rédigé mon classique "40 bonnes raisons de l'oublier". Mais j'ai du mûrir parce que j'ai décidé de les remplacer par les 10 bonnes raisons de faire le deuil de ce couple. C'est peut-être plus porteur, et sûrement moins accablant... 

 

Alors, quelles sont ces fameuses raisons de faire le deuil de ce couple ?! 

 

1-malgré de nombreux points communs, nous étions en décalage (rythme et conception de vie) 

2-je me sentais incomprise, jugée et mal aimée. 

3-trop de faux dans notre relation (rencontre basée sur des mensonges ou cachotteries, zones d'ombre tout au long de la relation sur certains épisodes de son passé, et au quotidien semblant de stabilité malgré un quotidien houleux) 

4-j'ai longtemps fait marcher ce couple seule, gérant les crises matérielles, psychologiques, juridiques etc. Pesant et épuisant pour moi. 

5-il n y avait pas d'entente, que des attentes. 

6-il n'y avait pas de tendresse ou de complicité entre nous. Nous avons même perdu le respect mutuel en cours de route. Ce n'est pas faute d'avoir essayé. Toute tentative de déclencher un épisode complice, où nous aurions pu rire ensemble, a fait FLOP... et souvent fini en crise d'ailleurs... Et toute tentative de se faire respecter a fini de la même manière.

7-j'ai besoin de, et aimerais trouver, un homme solide et stable, cool et tolérant, sur qui je puisse me reposer et qui me rende belle et sereine. Il était à l'opposé de cela. J'y étais aussi...

8-la tendance à toujours tout compter et le matérialisme étaient bien trop présents. A utiliser une application pour savoir qui devait combien à l'autre, à l'euro près, quand nous partions en vacances. J'ai dû lutter pour lui expliquer comment un homme "traite" sa compagne...(surtout quand celui-ci n'a pas ses frais!).

9-la communication était vaine et difficile. L'analyse primait sur la spontanéité. Même la communication non-verbale était douloureuse. Le négatif ressortait de chacun de ses mots, regards, attitudes. 

10-la relation était basée sur une forme de dépendance. J'étais sa béquille (il est tombé amoureux de moi avant même de me rencontrer, ce qui forcément révélait son besoin d'aimer plus que son amour pour moi... - moi ou une autre, ç'eut été la même chose !), et quelque part, mon côté sauveuse et investie devait y trouver son compte (au départ...car j'ai rapidement voulu quitter ce rôle, mais je m'y suis trouvée emprisonnée, encaissant reproches et sous-entendus lorsque j'essayais de me désinvestir pour qu'il se responsabilise et pour me protéger). 

 

 

La bonne raison d'accepter cet "echec", c'est de considérer qu'il n'y en a pas, et que je sors grandie de cette expérience, malgré le temps et l'énergie "perdus"...c'est qu'il fallait perdre tout ça pour mieux avancer ensuite.

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  • Bridget, ce n'est pas mon prénom... Une Bridget, c'est une Pôôôvre trente/quarantenaire célibataire sans enfant... En galère avec les hommes (...). Panorama de mes expériences, réflexions, et de mes plus honteuses bêtises...--> c'est par ici !
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