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Une vie de Bridget
12 septembre 2022

Le dilemne...

En écheangeant avec des amies, j'ai constaté qu'il y avait en gros 2 théories pour "fonctionner" en couple... ça m'a donné à réfléchir, enfin surtout à écrire.

Il y a celles qui tentent par tous les moyens de "changer", de s'adapter, au nom de l'amour et du respect des libertés de leur petit ami. Elles "travaillent sur elles", pour avoir moins d'attentes, ou même "être moins chiantes", pour "ne pas lui prendre la tête" (on sait combien ces messieurs considèrent le fait de ne pas se prendre la tête est important pour eux...!), ne pas le faire fuir. Elles se disent qu'il n'est pas juste de lui imposer leurs envies, leur caractère, leurs doutes ou leurs petits tracas. Elles ont, au fond, surtout peur de paraître (et se faire qualifier de) égoistes... C'est vrai, c'est pas bien de ne penser qu'à soi, et quand on est en couple, et quand on aime, on DOIT penser à l'autre... 

Mais penser à l'autre AUSSI, ou penser à l'autre AVANT TOUT ?Capture

J'en viens à la 2è "école" de penseuses-agisseuses (si je puis les nommer ainsi) : celles qui pensent qu'il est impératif d'être soi-même, de s'imposer, avec sa personnalité et ses attentes, justement. Celles qui assument totalement d'avoir des besoins, des envies, des doutes, voire des névroses. Celles qui ont pris le parti de se faire aimer telles qu'elles sont, avec toutes leurs faiblesses, autant que leurs qualités. 

On lira beaucoup d'articles et l'on entendra même des thérapeutes nous raconter que pour aimer correctement, il faut s'aimer soi-même, et être bien quand on est seule, d'abord...Que si cela ne fonctionne pas, c'est parce que l'on ne s'aime pas et que l'on n'a pas pris le temps d'être bien, seule. Que le problème quand monsieur n'est pas très affectueux ou très présent, quand on ressent qu'il n'est pas dedans la relation ou qu'il ne nous donne pas ce que l'on aimerait avoir, ce n'est pas lui mais nos attentes. On entendra parfois que le fait d'avoir des attentes, c'est la meilleure solution pour les faire fuir, et pour ne pas aimer ou être aimée vraiment, finalement. Je l'ai moi-même écrit : il vaut mieux une entente que des attentes. Et c'est vrai... mais ne faudrait il pas surtout s'entendre d'abord avec soi-même, pour être SOI, puis avec l'autre? Et une fois d'accord avec soi-même, parler ouvertement et honnêtement avec monsieur, pour qu'il nous comprenne, sache à quoi s'attendre et s'adapte (ou parte avant que l'on se fasse du mal !) ? 

Pourquoi devrions nous toujours nous adapter aux hommes, quitte à nous oublier?  L'adaptation, les concessions, c'est dans les deux sens. Les attentes, ça concerne aussi les deux... et entre nous, n'est il pas normal d'avoir des attentes, des besoins, des envies? est-ce que tout le monde n'a pas envie de recevoir de l'amour et de partager ? Sinon quel serait le sens de l'amour, d'une relation, si ce n'est pas pour CHACUN en tirer son profit ?

Alors, nos attentes, somme toute légitimes, n'est il pas préférable justement de les affirmer, plutôt que de tenter de les cacher ou de les étouffer?

 

Je pense que l'on doit impérativement cesser de se faire violence, de chercher à se cacher, se changer, pour coller aux attentes de messieurs, quand eux, justement, ne semblent pas vouloir coller aux notres. Vous le comprenez : eux aussi ont des attentes, et celles-ci devraient donc primer sur les notres?

Maintenant, je suis d'accord sur le fait qu'on n'a pas le droit de vouloir changer l'autre fondamentalement ou de le heurter. On peut attendre des actes, mais pas qu'il devienne exactement celui que nous  aimerions : l'aimer tel qu'il est, comme nous avons envie d'être aimée comme nous sommes. 

Alors, que l'on fasse des concessions, que l'on n'envahisse pas l'autre et qu'on respecte ses besoins et libertés : OUI. On n'a pas le droit d'imposer à l'autre des choses qui vont le heurter. Ce principe s'applique...aux deux !

Alors, qu'on oublie de nous respecter nous-mêmes, NON. En fait, la vie est ainsi : on est faits l'un pour l'autre, ou pas. Ca colle, ou ça colle pas. Nos attentes (et névroses!) s'imbriquent, ou pas. Inutile de forcer les choses, et surtout inutile de se désaimer au point de s'en vouloir quand on a envie que l'autre soit présent, qu'il nous appelle ou vienne nous voir, qu'il nous montre ses sentiments... 

On a bien le droit d'attendre d'un homme qu'il s'investisse dans la relation, de ne pas être mise de côté, de ne pas "l'attendre" quand monsieur a toujours mieux à faire que de partager des moments avec nous (sans raison réellement valable...). Sinon, à quoi bon être ensemble? autant se mettre au clair dès le départ pour n'avoir aucune attente et entrer dans une relation dite "libre" (pour celles qui en sont capables). 

On a aussi le droit d'entendre (et d'écouter !) notre petite voix nous dire "hum... y'a un truc qui colle pas", plutôt que de l'ignorer pour faire fonctionner la relation à tout prix en allant dans le sens de Monsieur.

Ne l'oublions pas : nous sommes égoistes lorsque nous  portons atteinte à l'autre, lorsque nous lui faisons du mal. Mais penser à soi, tant qu'on n'atteint pas l'autre, qu'on ne le détruit pas, ça n'a rien d'égoiste. C'est être honnête,  être soi. Et c'est bien pour SOI que l'on a envie d'être aimé(e). 

Et être honnête, ne jouer aucun rôle... ça nous évite par la même occasion de perdre du temps... 

 

Alors je dis OUI pour avoir des attentes, les exprimer, et aller au bout de nos envies : je veux un homme disponible, je refuse de m'investir pour un homme qui ne l'est pas. Je veux un homme calme, je l'exprime et je fuis s'il n'est pas en mesure de l'être. Je veux qu'il me respecte... je m'éloigne si je sens qu'il me fait du mal, qu'il ne me respecte pas. Je m'écoute avant tout... 

 

Et si c'était ça, la clé? plutôt que de faire maintes et maintes thérapies pour "changer" et s'améliorer. Si la seule thérapie acceptable était celle qui nous aidait à mieux nous connaître, pour mieux nous assumer, nous affirmer et nous entourer de ce/ceux qui nous convient/conviennent?

A méditer ;-)

 

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  • Bridget, ce n'est pas mon prénom... Une Bridget, c'est une Pôôôvre trente/quarantenaire célibataire sans enfant... En galère avec les hommes (...). Panorama de mes expériences, réflexions, et de mes plus honteuses bêtises...--> c'est par ici !
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